Triple Z
La France marche les yeux bandés au bord du gouffre de l'abyme. Pour s'en sortir, il lui faudra avaler toutes sortes de pilules à base de couleuvres amères, et le gouvernement devra "faire oeuvre de pédagogie" (ce terme compliqué est expliqué plus bas voir *).
Dans un premier temps, quelques mesures énergiques devraient contribuer à l'indispensable sursaut du redressement (figure de gymnastique compliquée expliquée ci tout de suite) qui implique que chacune prenne ses responsabilités. Les sacrifices exigés seront nombreux (voir liste ci-dessous et croquis explicatifs)
1. Recevoir tous les jours dans sa boîte aux lettres des merveilles, oeil de Chanelke (puisse son nom de baptême ne plus être bêtement confondu) et voeux moussus de Rose. Les remercier (jamais assez).
2. Si vous êtes sur Grenoble, venir me faire coucou sur le stand d'Annette Pétavy au salon Créativa du 19 au 22 janvier.
3.si vous êtes sur Lyon, venir broder avec Sabine (la contacter ou me contacter via nos blogs respectifs pour les détails) et enchaîner sur le meeting mensuel de la Fraction Armée Révolutionnaire du Tricot le 26 janvier : stage "tricoter avec Gary et Barbara".
4. aller voir les Foes and Darlings au Trokson le 28.
C'est pas marrant, mais le redressement du sursaut de la France passe par là (voir le sens de la flèche).
(*) Pédagogie : mot dont le sens est labile quand il est utilisé par un homme politique de droite. Dans le contexte éducatif, ce mot renvoie à un ensemble de pratiques suspectes destinée à faire accroire aux enfants qu'apprendre peut être un plaisir, et qu'enseigner peut être un métier. Le pédagogue (ce mot qui pue par le deux bouts comme aime à le rappeler finement un mien ami) comme le droit-de-l'hommiste avec qui il se confond parfois est donc à jeter avec l'eau frelatée du bain de mai 68. Berk donc. En revanche, dans un contexte politique, le mot prend toute sa noblesse : un gouvernant fait oeuvre de pédagogie quand il nous explique très lentement avec en nous regardant au fond des yeux de la télévision qu'on va en chier, mais que c'est pour notre bien. Ce terme s'applique également aux indispensables campagnes publicitaires à plusieurs millions d'euros vantant les bienfaits de la rigueur.