Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon souk
Mon souk
  • C'est chez moi et ça porte bien son nom ! On y trouve en vrac des choses que j'ai faites, des choses que je vous conseille d'éviter de faire, bientôt des choses que je vous montre comment faire
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
24 juin 2009

Où, pour une fois, l'on ne rigole pas....

Je sais que nombre d'entre vous se sont précipités sur ce blog la dernière bouchée avalée pour lire d'hilarants commentaires sur le remaniement ministériel ou le projet de loi Estrosi. Oui, mais non. De toute façon, les événements cités ci-dessus plus haut n'ont pas besoin qu'on en rajoute : ils suscitent une hilarité spontanée - du moins pour le moment - inutile d'en rajouter une couche.

Par ailleurs, aujourd'hui, c'est le dernier mercredi kitsch, donc l'humeur est gravement solennelle. Il s'agissait de vous raconter en image une histoire, en adoptant les canons du genre connu par les universitaires spécialisés dans la lecture de Nous Deux en cachette sous le nom de roman-photo. Alors, voilà : elle est est belle et son prénom c'est Charlotte...

SERIE "MELODRAME"

Henri et Charlotte :

une tragédie moderne avec des légumes(*)

Charlotte la carotte et Henri le radis se connaissaient depuis leur plus tendre enfance. A l'adolescence, tout naturellement ils s'étaient fiancés, pour la plus grande satisfaction de leurs familles respectives entre lesquelles régnait une estime mutuelle assaisonnée de beaucoup d'affection. Le soir venu, ils aimaient à s'étendre chastement l'un à côté de l'autre sur la table de la cuisine en regardant le soleil disparaître derrière la hotte.

roman1

Henri le radis était le cadet d'une nombreuse fratrie.

roman2jpg

Raisonnable et pondéré, Henri le radis disait "Nous n'avons pas un maravédis. Attendons que j'aie fait mon beurre pour nous marier, Charlotte chérie"

Mais le drame couvait et ses oeufs allaient bientôt éclore sous les traits d'une aubergine.

roman3

Justine l'aubergine était une aventurière aux charmes rebondis. Lorsque son chemin croisa celui d'Henri, elle eut tôt fait d'empêtrer dans ses filets le malheureux radis. Il fit bientôt à Justine  une cour assidue, la couvrant de bijoux coûteux achetés chez les plus grands créateurs hors période de soldes. Toutes les économies laborieusement constituées par le naïf Henri pour monter son futur ménage furent bientôt dépensées.

roman5

De son côté, Charlotte ne remarquait rien du comportement changé de la crudité élue par son coeur. En effet, un mal sournois la rongeait, et lorsqu'enfin elle se décida à consulter le médecin pour primeurs, tous ceux qu'elle vit assénèrent le même verdict :

roman4

Effondrée, Charlotte, après avoir longtemps caché la vérité, songea qu'elle la devait à son amant et qu'il serait un soutien pour elle dans cette terrible épreuve. Comme elle se trompait.

roman6

Trahie, désespérée, elle décida d'en finir.

roman_7

Henri ne se remit jamais de la mort de Charlotte. Justine ne tarda pas à s'enfuir avec un poivron mariné, et le souvenir de Charlotte le hantait. Bien des années plus tard, miné par l'âge, le chagrin et les remords, il écumait les vide-greniers à la recherche d'un légume tricoté qui lui rappelerait le souvenir de sa chère Charlotte. Un jour, au détour d'une rue, son regard fut attiré par une affiche qui le troubla mystérieusement.

A suivre ? ceux qui sont abonnés à la newsletter en sauront bientôt davantage sur ce mystérieux vide-grenier organisé chez Mon Souk. Pour les autres, qui voudraient en savoir plus sur l'adresse et tout et tout : hop, un petit mail.

(*): approuvé et recommandé par le site vivonheureuxetmaigresplusvieux.gouv.fr

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité